Insectes infects, femelles trésorières, suaves plis grogneux
brontosaures du délit de distance
pauvres chattes désintimées
trous castratés, récurés, néantisés,
vidés du vide éternel ancien, archéoriginel
chinchillas de cheminées pour magazines factices
névrosées psychanalytiquement phalliques autant qu’hystériques
ton coeur tant que ton cul carré blanc
devenus carré rouge fessier
rouge-guerrier forteresse affamée...
Libellule remplie du sperme ailé,
bleuté, doré, rosé, arrosé, moiré, vrillé
transperce coléoptère de salon,
tentation d’amour chinois compliqué
comme ma langue attachée à l’odeur de ta niche de Chine
La femme ronde n’est pas un carré blanc de chair
au clitoris géométrique si sec, jointée
dessus de l’homme comme
l’expression de la supériorité
de la détresse de sa misère affective
Invective la tendresse et crève toute relative
dans ton phallisme souverain déchu
brisant le pointage de mon reptile,
frustre-toi de la joie de tes nageoires intimes
repère du repaire du plaisir sauvage,
palpitant, Ave Verum de la horde primitive
Phallus, pénis, phallibellules, phallicides pauvrettes,
trous cousus moisis, pourris, brisés des armes du coeur, délarmées, dé-coeurées
L’attirail AdamEveïque est en prisons d’angles, d’anges, en danger, vidangé, cassé, appauvri de vie, dégonflé de gorge
L’homme, la femme s’ennuient du regard
comme no man’s land de leurs masses froides,
de leurs poitrails scandant arythmiquement la fusion première
Ils ne se broutent plus leurs bouches buveuses de tendres,
baveuses de cris, suceuses de crus, lécheuses de peaux suintantes de vie
Ils lisent les petites annonces « amitiés »
en se branlant
d’un seul doigt froid
seul laissé par la misère
post-féministe
C’est la mort de l’amour
C’est la dé-rencontre...
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